Avouez que c’est pas fréquent, parler d’un blog afghan c’est pas tous les jours que ça arrive. Et pourtant, ce jour est venu. Notez que j’aurais préféré ne pas vous en parler. C’est que si ce blog se retrouve dans l’actualité, ce n’est pas vraiment par plaisir et pour de la gaudriole. Ce blog s’appelle « kabulpress.org », il est tenu par un journaliste, Kamran Mir Hazar. La semaine dernière, Kamran s’est fait arrêter par les services secrets afghans. Visiblement d’un point de vue officiel, les motifs de l’arrestation n’ont pas vraiment été expliqués. Par contre, sous couvert de l’anonymat, un responsable des services secrets a affirmé que Kamran était détenu pour avoir donné la parole aux internautes sans censure mais aussi pour avoir accusé les hauts responsables afghans d’espionnage. Tout de suite, des organisations comme reporters sans frontières ont demandé la libération du journaliste. Une libération qui est intervenue, hier, après trois jours de mise à l’ombre.
C’est que dans certains pays, comme l'Afghanistan, la liberté de presse est en difficulté. Exemple toujours avec notre blog du jour « Kabulpress.org ». Selon un article publié la semaine dernière, la compagnie afghane des télécoms aurait mis en place un système pour empêcher tous ceux qui passent par ses services internet d’accéder à « kabulpress.org ». Bref, le blog est censuré. C’est l’occasion Fabrice, de dire que les blogs, c’est pas uniquement un espace pour parler des enfants, discuter cuisine ou exposer sa collection de nains de jardin. C’est aussi un espace d’expression important et très souple qui permet pour certains journalistes de s’exprimer en dehors des médias traditionnels de façon efficace et peu coûteuse. En Afghanistan, c’est un combat de tous les jours. Ainsi en 2004, le rédacteur en chef d’un magazine a été condamné à deux ans de prison pour avoir osé reproduire des articles condamnant la lapidation. Les conservateurs militent aussi contre la télévision câblée et les femmes journalistes. Ben oui, parce que les femmes doivent rester à la maison et pas s’occuper des choses sérieuses. Voilà, y a encore du boulot, mais certains journalistes qui en ont dans la plume font tout ce qui est dans leur pouvoir pour faire évoluer les choses. On ne leur dira jamais assez merci.
http://www.kabulpress.org/
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=17066
C’est que dans certains pays, comme l'Afghanistan, la liberté de presse est en difficulté. Exemple toujours avec notre blog du jour « Kabulpress.org ». Selon un article publié la semaine dernière, la compagnie afghane des télécoms aurait mis en place un système pour empêcher tous ceux qui passent par ses services internet d’accéder à « kabulpress.org ». Bref, le blog est censuré. C’est l’occasion Fabrice, de dire que les blogs, c’est pas uniquement un espace pour parler des enfants, discuter cuisine ou exposer sa collection de nains de jardin. C’est aussi un espace d’expression important et très souple qui permet pour certains journalistes de s’exprimer en dehors des médias traditionnels de façon efficace et peu coûteuse. En Afghanistan, c’est un combat de tous les jours. Ainsi en 2004, le rédacteur en chef d’un magazine a été condamné à deux ans de prison pour avoir osé reproduire des articles condamnant la lapidation. Les conservateurs militent aussi contre la télévision câblée et les femmes journalistes. Ben oui, parce que les femmes doivent rester à la maison et pas s’occuper des choses sérieuses. Voilà, y a encore du boulot, mais certains journalistes qui en ont dans la plume font tout ce qui est dans leur pouvoir pour faire évoluer les choses. On ne leur dira jamais assez merci.
http://www.kabulpress.org/
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=17066
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire